Prenez le contrôle de votre patrimoine
Ces dernières années, les investisseurs ont été portés par des lames de fonds importantes : poursuite de la mondialisation, numérisation, inflation quasi-nulle et baisse historique des taux d'intérêt. Ceci accompagné d'un afflux de liquidités historiquement inédit, par le biais des politiques dites "accommodantes" des banques centrales. Pourtant, 2022 semble constituer un changement de paradigme : le grand retour de l'inflation à des niveaux inconnus dans les économies développées depuis plusieurs décennies. Par ailleurs la fin de "l'argent gratuit" avec une remontée des taux d'intérêt, bien que les taux réels (taux nominaux moins taux d'inflation) restent encore négatifs. Qu'est-ce que cela implique pour les investisseurs ? En quoi le crowdfunding demeure-t-il une classe d'actif intéressante dans ce contexte ? Retour sur quelques mécanismes induits par ce nouveau contexte inflationniste.
L'année qui vient sera la dernière année du quinquennat d’Emmanuel Macron avec les élections présidentielles. Pourtant, pour 2022, la loi de finance apporte comme chaque année de légers changements qui vont impacter l’imposition des Français…. Pas de grand chambardement, mais certains niveaux sont revus pour tenir compte de l'inflation, certains dispositifs reconduits, précisés, simplifiés... Retour sur quelques point clés.
Le gouvernement vient de présenter le projet de loi de finances pour 2021. Celui-ci table sur un rebond important de la croissance en l’année prochaine. Ce budget fait suite à un exercice 2020 déjà fortement déficitaire du fait des différentes mesures liées au Covid-19. Nous faisons ici un retour sur les principaux points.
Le financement participatif est en plein essor en France. De nombreuses plateformes voient le jour en don, prêt ou capital et certaines font parler d’elles par leur forte activité, tandis que d’autres restent en retrait. 296.8 M€ ont été collectés en 2015, toutes plateformes confondues, avec une prédominance du financement par le prêt qui a représenté 66% du marché.
Ce développement impressionnant n’aurait été possible sans un cadre réglementaire adapté, comme c’est le cas depuis octobre 2014, date à laquelle ont été instauré les statuts d’Intermédiaire en Financement Participatif (IFP) et de Conseiller en Investissement Participatif (CIP), qui sont aujourd’hui les deux statuts fondamentaux pour exercer cette activité.
Alors que le Brexit deviendra sans doute bientôt une réalité, l’intégration européenne avance par ailleurs sur d’autres fronts. Il en est ainsi du financement participatif. À la suite d’un accord de principe intervenu fin décembre 2019 entre la Commission, le Conseil et le Parlement Européen, le crowdfunding européen, pourrait bientôt être doté d’un véritable cadre transfrontalier via le label d’European Crowdfunding Service Providers (ESCP).
Face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus, les ministres des Finances Européens se sont réunis mardi 7 avril pour discuter de la nature des solutions qui seront proposées prochainement aux chefs d’États. Parmi celles-ci, le recours au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) est pour l’instant l’une des abouties. Retour sur le concept de ce dispositif financier et de son application dans le contexte du COVID-19.
Alors que l’ensemble de l’Europe fait face à la crise du coronavirus ; neufs gouvernements Européens (parmi lesquels la France, l’Italie et l’Espagne) avait demandé au président du Conseil Européen de créer des obligations “coronabonds”.
Le jeudi 26 mars, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande et les Pays-Bas ont cependant refusé cette idée.
En quoi consiste les coronabonds et comment ils auraient pu bénéficier à l’économie européenne, la réponse en 4 questions :
Selon certaines études, les français sont des fourmis qui épargnent massivement. Mais, lorsqu’on a regardé en détail, le bilan est mitigé. Il semble que la personnalité de la cigale dans la fameuse fable de La Fontaine, a beaucoup séduit les petits/grands français.
« Pour que tout reste comme avant, il faut que tout change » disait Tancrède dans la fameuse réplique du Guépard. Cela semble être le raisonnement adopté par les principaux acteurs de la syndication obligataire avec le lancement du « projet Mars ».
Le gouvernement, via le Ministre des Finances Bruno Le Maire, a annoncé une mise à jour du Plan d’Urgence économique dont la première version avait été annoncée lors de projet de loi de Finance 2020 modifié. Son montant initialement annoncé de 45 milliards – qui avait été présenté comme un montant provisoire –, est plus que doublé, le plan d’urgence porté à 100 milliards. Ces annonces ont été cependant faites avant la décision d’Emmanuel Macron de prolonger le confinement jusqu’au 11 mai 2020.
La hausse des taux commencée en novembre 2016 semble faire trembler les marchés de la planète. Par ailleurs le secteur du crowdlending est une classe d’actif émergente et relativement nouvelle en France. Les mouvements sur les marchés boursiers s’ils devaient se confirmer peuvent-ils avoir un impact sur l’évolution et les rendements du crowdlending ?
Avec l’introduction en bourse de la Française des Jeux (FDJ), et la privatisation envisagée du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), bien des polémiques se soulèvent. Livrons-nous à un petit retour historique entre nationalisations et privatisations. Cela interroge par ailleurs sur le rôle de l’Etat à l’heure des gilets jaunes… Pour les actionnaires, les performances n’ont pas toujours été au rendez-vous….
Actuellement, les États dépensent sans compter afin de soutenir entreprises et ménages face aux conséquences de l’épidémie de coronavirus. Mais une fois la crise passée, de nombreux gouvernements se retrouveront avec une dette publique colossale. Selon le Fonds Monétaire international (FMI), celle des pays développés atteindra en moyenne 120 % de leur produit intérieur brut (PIB) en 2020. Retour sur les concepts de la dette publique, et ses problématiques.
Samedi 28 mars, le FMI (Fonds Monétaire International) a officiellement déclaré l‘économie mondiale en récession, alors même que le Covid-19 continue à se propager. Mais l’organisation a aussi affirmé être prête à aider les pays les plus vulnérables, et à assister ses États membres dans leurs décisions économiques et financières. Rappel des fonctions du FMI et du rôle qu’il joue dans la lutte contre le coronavirus.
Après la nouvelle offensive de Donald Trump sur la Chine, le CAC 40 a connu la plus forte chute depuis 3 ans. Le marché parisien s’est effondré de 3.57%, une baisse d’ampleur inédite depuis 2016. L’adage boursier “sell in May and go away” illustrant le fait que les grandes crises boursières ont eu lieu entre mai et octobre (crash octobre 1929 et 1987, crise de « subprimes » en 2008) se justifiera-t-il cette année ? Alors que les indices (boursiers, immobiliers) sont au plus haut et volent de record en record, peut-on faire l’économie d’évoquer au moins le sujet ? Par ailleurs le crowdlending peut être un outil adapté pour gérer au mieux l’existence des cycles.
Lorsqu’on mentionne que la France est rentrée en récession, les crises de 1929 et 2008 refont souvent surface. Mais quelles ont été les causes de ces deux crises financières inédites, et comment différent-elles de celle que nous traversons aujourd’hui ? Retour sur les deux évènements qui ont le plus marqués l’économie mondiale au cours du dernier siècle.
À la suite d’une première publication de l’INSEE faisant état d’une baisse du PIB annuel de 3% par mois de confinement, l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Economiques) avait livré une analyse aux conclusions quasi-similaires. Cet organisme indépendant vient de proposer une nouvelle analyse : “Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”, dont nous essayons de décrypter les principales conclusions.
La France met fin de manière progressive à son confinement depuis le 11 mai. L’objectif était de reprendre une activité sans pour autant déclencher une nouvelle vague de contagion, et les commerçants se sont organisés pour assurer la meilleure protection sanitaire possible dans leur commerce. Parmi eux, les enseignes de prêt-à-porter et de coiffure ont dû mettre en place des mesures draconiennes pour préserver la santé de leurs employés et clients. Retour sur la reprise de leurs activités en temps de pandémie mondiale.