Prenez le contrôle de votre patrimoine
En cette fin d’année 2018, l’environnement peut sembler incertain : malgré une accalmie récente la guerre commerciale Chine/USA fait rage, les échéances politiques et leurs nouveaux défis se multiplient dans le monde et en Europe. Sur le plan économique, les conditions d’une réelle reprise, le mouvement de hausse des taux soulèvent de nombreuses questions. Le secteur du crowdlending a connu également une année riche en événements avec de nouvelles alliances, la disparition d’acteurs historiques. Contexte dans lequel WeShareBonds a enregistré de loin la plus forte progression du marché. Dans cet environnement mouvant, prenons le temps de faire un focus sur les fondamentaux du calcul de la performance et du placement en crédit.
Depuis la réforme fiscale précédemment initiée par François Hollande (loi de finances 2013), la fiscalité des revenus du travail et des revenus du capital sont alignées. Indépendamment des débats sur la légitimité ou non d’une telle mesure, du fait des barèmes en place, les taux d’imposition marginaux constatés sur les tranches supérieures étaient devenus objectivement confiscatoires pour certains investisseurs.
Par ailleurs outre la complexité du calcul (via des systèmes de tranches) ce système coexistait avec de nombreux régimes d’exonérations dont l’on pourrait discuter du bien-fondé.
Au global la réforme initiée par Emmanuel Marcon dans la Loi de Finances offre une meilleure lisibilité et un meilleur alignement sur des normes internationales en gommant les caractères confiscatoires pour les investisseurs, tout en envoyant également des signaux positifs aux PME.
La révolution du Blockchain touchera d’une façon inévitable tous les secteurs d’activités y compris les nouveaux modes de financement comme les plateformes de Crowdfunding.
L’Europe devrait rapidement mettre en place un cadre européen pour le crowdfunding. D’autres régions du monde bougent également rapidement, notamment l’Asie, et particulièrement la Chine. La deuxième économie mondiale est ces derniers temps plus que jamais au cœur de l’actualité. Moteur de l’économie mondiale, ces trente dernières années, le pays est actuellement confronté à de nombreux défis inédits. Il n’en reste pas moins en tête de nombreux secteurs, avec une place de choix dans le secteur des fintechs.
La Chine a connu ces 20 dernières années une formidable émergence économique, et le crowdfunding (le crowdlending aussi) en Chine en est un autre exemple. Le secteur financier au sens large en a également profité malgré la convertibilité encore limitée du yuan : à titre d’exemple, il n’y avait en 1996 qu’un seul distributeur de billets en libre accès à Shanghai – situé dans l’agence Citibank sur le Bund ; en 2015 la Chine a ravi la position numéro 1 sur le marché mondial des IPO, avec l’équivalent de 60 milliard de USD d’émissions.
Aujourd’hui, il n’existe pas de marché secondaire pour les crédits aux PME et TPE faits via les plateformes de crédit online.
Le financement participatif est en plein essor en France. De nombreuses plateformes voient le jour en don, prêt ou capital et certaines font parler d’elles par leur forte activité, tandis que d’autres restent en retrait. 296.8 M€ ont été collectés en 2015, toutes plateformes confondues, avec une prédominance du financement par le prêt qui a représenté 66% du marché.
Ce développement impressionnant n’aurait été possible sans un cadre réglementaire adapté, comme c’est le cas depuis octobre 2014, date à laquelle ont été instauré les statuts d’Intermédiaire en Financement Participatif (IFP) et de Conseiller en Investissement Participatif (CIP), qui sont aujourd’hui les deux statuts fondamentaux pour exercer cette activité.
On dit souvent que l’argent est le nerf de la guerre : si cela est vrai pour les entrepreneurs (quoique le talent et les idées comptent aussi !), cela est également le cas pour les candidats à l’élection présidentielle. En effet après la chasse aux parrainages (les fameuses 500 signatures), s’ouvre également la chasse aux financements de leur campagne. Ainsi à la recherche de 8 millions d’euros depuis plusieurs mois pour financer ses frais de campagne, Jean-Luc Mélenchon a annoncé avoir obtenu un financement bancaire de 5 millions d’euros et serait donc à la recherche du solde. En écartant le débat Kantien entre « devoir et pouvoir », pourrions-nous l’aider grâce au financement participatif ?
Le financement avec le Crowdfunding n’est pas seulement une levée de fonds classique mais aussi une opération marketing très puissante.
Au plan Européen la France n’a pas à rougir du développement de son marché du financement participatif. Le segment du crowdlending en France notamment, connaît un dynamisme certain avec un taux de croissance de 100% en 2017 (cf. KPMG). Pourtant l’exemple du Royaume-Uni illustre le potentiel encore existant. Plusieurs facteurs ont cependant jusqu’ici favorisé un meilleur développement du crédit professionnel participatif outre-Manche.
La révolution de l’économie participative, en l’occurrence le crowdfunding, a touché tous les secteurs d’activité en France. Depuis quelques années les plateformes participatives ont apporté un soutien financier important au secteur agroalimentaire qui représente une véritable fierté nationale.
Il y quelques années les pouvoir publics faisaient le constat (notamment le rapport parlementaire « Dynamiser l’Epargne financière des ménages pour financer l’investissement et la compétitivité » d’avril 2013) que l’économie ne souffrait pas d’un manque d’épargne mais plutôt d’une mauvaise orientation ou allocation de celle-ci vers des projets productifs (le crowdlending, par exemple).
L’offre de placements financiers est désormais pléthorique. L’information disponible l’est également. Que ce soit en gestion directe ou déléguée, il est désormais possible pour les particuliers d’accéder à de nombreux sous-jacents. Les technologies et la désintermédiation permettent d’investir dans de nombreuses classes d’actifs sur différents marchés. Le crowdlending qui donne désormais accès au prêt à des PME non cotées en est une illustration. Encore faut-il adopter une approche adaptée et cohérente, et le principe de diversification dans la théorie du portefeuille et l’un des points importants à intégrer.
A l’heure du triomphe portugais à l’Euro de football 2016, WeShareBonds s’est lancé le défi de tout savoir sur le crowdfunding portugais où résident par ailleurs de plus en plus de retraités français, venu chercher la douceur du climat et une fiscalité attrayante.
Pour ceux qui voudraient investir localement, voici le bilan sur le financement participatif portugais. Et pour nos amis français, résidents aux Portugal, un petit point fiscal pour démontrer… l’absence totale de fiscalité sur les revenus de capitaux mobiliers, comme les intérêts payés par les PME sélectionnées par WeShareBonds.
En tant qu’investisseur, on prend un risque en contrepartie d’un rendement attendu. Au-delà du rendement absolu visé, celui-ci doit rester cohérent avec le risque pris. Cet équilibre du couple risque/rendement va dépendre – pour un prêteur – d’un taux d’intérêt face à un niveau de risque donné. Ce risque dépendra de la nature de l’émetteur et du projet financé, de la maturité du prêt, du rang (ou « priorité ») en qualité de créancier, ainsi que de l’existence d’éventuelles sûretés réelles ou de garanties. Parmi les différents types de dettes, la dette « senior-secured » offre un profil de risque particulièrement maîtrisé.
Alors que le Brexit deviendra sans doute bientôt une réalité, l’intégration européenne avance par ailleurs sur d’autres fronts. Il en est ainsi du financement participatif. À la suite d’un accord de principe intervenu fin décembre 2019 entre la Commission, le Conseil et le Parlement Européen, le crowdfunding européen, pourrait bientôt être doté d’un véritable cadre transfrontalier via le label d’European Crowdfunding Service Providers (ESCP).
L’édition 2016 du salon LendIt s’est ouverte lundi. La crème de l’industrie européenne est réunie à Londres, avec quelques acteurs français présents, mais pour l’essentiel, comme les années précédentes, les plateformes anglaises et leur environnement direct (fonds de Credit, …) sont les vedettes.
Derrière les annonces médiatiques titrant un « assouplissement du cadre du financement participatif », découlant de l’annonce d’une hausse prochaine du seuil de financement par entreprise de 1M€ à 2,5M€, la série de mesures accompagnant cette évolution semble être passé inaperçue. Au travers du projet de loi Sapin 2, la professionnalisation de notre industrie vient pourtant de se mettre en marche.
Il peut arriver qu’une collecte sur un projet mis en ligne soit finalement annulée. Pourquoi annuler une collecte, quelles peuvent en être les causes ? Les réponses ci-dessous.