Les français sont des champions de l’épargne et des placement financiers. Les patrimoines financiers des ménages dépasse 5.000 milliards d’euros. Pendant le confinement et la crise du covid-19, les Français ont continué à placer leur épargne massivement (alors que les occasions de dépenses étaient limitées). Dans un monde où la recherche de rendement est de plus en plus complexe, de nombreuses questions se posent pour les placements financiers. Nous allons donc voir à travers cet article comment faire des placements financiers en pratique, quels sont les placements qui rapportent le plus, et quel est le meilleur placement sans risque.
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Les placements financiers peuvent être réalisés soit en direct, soit de manière indirecte via des véhicules dédiés ou des sociétés holding. Si l’objectif reste de réaliser un gain financier, il y a principalement deux optiques possibles :
In fine, ces deux notions se rejoignent en partie, car l’augmentation des flux financiers reçus sera censée influencer favorablement la valorisation de l’actif détenu. Cependant ce n’est pas toujours le cas : par exemple une entreprise peut avoir un dividende stable mais une valorisation qui augmente du fait d’un ratio prix/bénéfice plus élevé (et inversement).
Concernant les ménages, les placements financiers sont l’une des composantes principales de leur patrimoine, aux côtés des placements immobiliers. Le patrimoine financier des ménages français s’élevait ainsi à 5.437 milliards d’euros fin 2019. Dépassant pour la première fois le seuil des 5.000 milliards d’euros d’encours en valeur de marché. Une part de 14% soit 772 milliards étant constituée de livrets d’épargne réglementés (Livret A, PEL…). Cette épargne implique un flux annuel de placement de 143 milliards d’euros.
L’éventail des placements est théoriquement très large (actions cotés, SCPI, SICAV, obligation, obligations cotés ou non cotés, fonds, assurance-vie et unités de compte…). En pratique, entre cigale et fourmi, les Français restent relativement averses au risque dans leurs placements. D’où les difficultés à réorienter l’épargne des français vers les PME et vers une approche plus productive. Les français ont longtemps privilégié l’assurance-vie et les contrats euros, même si la baisse des rendements a commencé à provoquer des décollectes. La loi Macron a permis l’émergence de nouvelles offres tel que le crowdfunding qui permet de financer directement et facilement des PME. Avec le Covid-19 le gouvernement a également créé le label « Relance » pour essayer de flécher l’épargne des Français vers les entreprises.
Malgré un système social protecteur, les français ont un taux d’épargne (investissement/revenu) plus élevé que leurs homologues européens. Dans un contexte où les taux d’épargne ont augmenté partout avec la crise du Covid, ce taux a atteint 18,8% en France fin 2020 ! Un sondage d’AXA IM auprès d’un échantillon représentatif de Français, faisait cependant apparaitre un certain hiatus :
Tout en souhaitant viser un rendement de 5% par an, une grande majorité de Français (75%) déclarait préférer « ne rien gagner plutôt que de prendre le risque de perdre ».AXA Investment Managers
Selon l’INSEE (2016) les actifs financiers restaient minoritaires par rapport aux actifs net non financiers - majoritairement l’immobilier – qui représentaient 60% du patrimoine net. Ce patrimoine net représentait en moyenne par ailleurs (2016) environ 8,2 années de revenus net.
Cette typologie de placement financiers se retrouve dans la comptabilité des entreprises, les fameuses Valeurs Mobilières de Placement (VMP) qui sont inscrites au bilan des entreprises. Elles sont réputées liquides et utilisées avant tout pour booster le rendement de la trésorerie. La gestion de la trésorerie de l’entreprise doit cependant rester prudente et ne pas mettre en danger l’exploitation.
A titre d’exemple, investir en crowdfunding peut désormais permettre à des entreprises de prêter une partie de leur trésorerie à d’autres PME, pour viser un rendements brut de 2,5% à 8%/an, mais doit rester un placement minoritaire dans ses placements de trésorerie, afin de maîtriser le risque et la liquidité. Récemment Elon Musk, le fondateur du constructeur automobile Tesla – devenu par le jeu des marchés première fortune mondiale – avait fait sensation et provoqué un petit séisme en déclarant avoir placé 1,5 milliards de dollars en Bitcoin afin de diversifier ses placements de trésorerie… Une annonce à laquelle Bill Gates s'était empressé de réagir, mettant en garde les investisseurs “moins riches qu'Elon Musk” qui seraient tentés de le suivre, sans en mesurer les risques.
Il est possible pour les particuliers d’investir en direct ou via des holding (ce qui peut avoir un impact sur la fiscalité). L’utilisation d’un compte schéma spécifique (PEA, PEA-PME, contrat d’assurance-vie…) peut également permettre d’optimiser la fiscalité.
En entreprise, à partir d’une certaine taille, la fonction d’effectuer des placements financiers et de gérer les liquidités et la trésorerie est dévolue au DAF ou au trésorier d’entreprise.
Tout placement financier doit tenir compte de l’horizon de placement (et des contraintes de liquidité) et intégrer le risque et le niveau de rendement visé. Cette approche doit rester cohérente avec les objectifs et respecter certaines bonnes pratiques (diversification notamment).
Pour les particuliers, être accompagné par un professionnel (banquier privé, CGP, conseiller financier) permettra de déléguer une partie de la gestion, et de définir une approche plus ou moins personnalisée. Elle permet de définir notamment précisément le profil de risque adopté en termes d’allocation. Selon les expériences, les investisseurs peuvent avoir le statut de « client professionnel » ou de « client non-professionnel » suivant des critères mis en place par l’AMF.
Dans le cadre du crowdlending, le prêt en direct à des PME se fait par le prisme et le conseil d’une plateforme agréée par l’AMF. Chaque projet dispose d’une notation en termes de niveau de risques, et des recommandations sont apportées aux investisseurs sur les bonnes pratiques à adopter.
Avec la digitalisation on a vu apparaitre des solutions dites de « robo-advisor » qui visent à permettre de bénéficier à moindre coût d’une approche personnalisée en termes de placement. L’offre ambitionne de se rapprocher de celle proposée par les banques privées pour les plus gros patrimoines. Mais le système peine cependant à trouver un équilibre financier et n’a pas encore vraiment trouvé son public.
Les gains d’un placement financier sont le résultat de produits récurrents (intérêts, dividendes) ou d’une plus-value à la revente finale. Cela suppose a priori deux approches :
Au-delà des gain issus des placements financiers, il est important de calculer le rendement net de ses investissements : cela passe par mesurer le Retour sur Investissement (ROI) et le Taux de Rendement Interne (TRI). L’utilisation de l’effet de levier peu en effet booster (ou au contraire annihiler un investissement) en décuplant la capacité d’investissement des fonds propres. Le risque augmente cependant proportionnellement avec l’effet de levier.
Hormis l’immobilier qui continue de bénéficier d’une fiscalité propre (exonération de plus-value sur résidence principale, régime foncier ou IRPP, taxe foncière et IFI), la fiscalité des placements financiers a été considérablement simplifiée et unifiée en France.
La loi Pacte a mis fin à l’ISF et introduit la « flat-tax » à 30% sur la plupart des produits de placement. Désormais il n’y a en général pas de différence en termes d’impôts entre des flux d’intérêts ou une plus-value sur des actions. Cela a également mis fin à l’application du barème progressif de l’IRPP sur de nombreux placements. Ce cadre était devenu souvent confiscatoire pour les plus gros patrimoines.
Les non-résidents continuent par ailleurs de bénéficier de leurs règles propres. Un résident belge suivra ainsi sa propre fiscalité et sera par exemple de fait exonéré d’impôt sur les plus-values sur les valeurs mobilières.
WeShareBonds est régulée par le code monétaire et financier et le règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). Retrouvez-vous sur le registre de l'ORIAS sous le numéro 16002193.
Avant de choisir où placer son argent, il faut d’abord rappeler que la rentabilité d’un investissement ne peut pas être dissociée de la notion de risque. Cette notion est d’autant plus importante que les actifs sans risque ont désormais un rendement net négatif. Il faut donc désormais être un minimum créatif et accepter une dose de risque pour espérer un rendement positif.
Structurellement les investissements à plus long-terme sont ceux qui offrent le meilleur rendement. Ainsi à profil de risque égal, une obligation d’entreprise à 5 ans offrira a priori un taux d’intérêt supérieur à celui d’une obligation à 2 ans.
Historiquement, l’immobilier et les actions ont été les investissements les plus rentables sur le long-terme. Cependant les gains récemment observés grâce à l’augmentation du prix des actifs posent question. En l’absence d’inflation, ils doivent beaucoup à l’afflux de liquidités et aux politiques des banques centrales, qui expliquent en grande partie les hausses observées. Dans le même temps les rendements offerts (flux sur valeur des actifs) ont eu tendance à baisser.
Au-delà de la notion de cycle (« les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ») il est toujours nécessaire de s’intéresser au fondamentaux :
L’utilisation de l’effet de levier combiné à la baisse des taux d’emprunt, permettent toutes choses égales par ailleurs, de booster le rendement des fonds investis :
Attention, l’effet de levier augmente le risque. Et il n’est pas utilisable avec tous types d’actifs : les banques ont des conditions en termes de collatéral.
Il est tentant de vouloir trouver le timing d’investissement idéal. Cependant sur le long-terme chercher à acheter et vendre au meilleur moment (ce qui n’est d’ailleurs pas toujours possible pour des actifs peu liquides) est souvent illusoire voire souvent contre-productif.
Cela n’empêche pas cependant le respect des règles constantes d’analyse, et d’essayer de rester à l’écart des bulles spéculatives, ou à l’inverse d’éviter de céder à la panique. Cela ne garantira pas toujours un rendement optimal mais permettra sans doute d’éviter les plus graves erreurs sur le long-terme.
Une notion qu’il faut sans cesse rappeler : tout rendement doit être analysé au prisme du niveau de risque. On se posera par exemple ces questions :
Un niveau de rendement élevé aura a priori pour corolaire un risque de perte en capital élevé. Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’une situation anormale.
Toute la stratégie consiste à trouver le meilleur équilibre entre la notion de risque et de rendement. Certaines règles de bonne conduite, à maintenir dans la durée, permettrons de bâtir une stratégie cohérente :
Faire un placement financier a avant tout pour objectif de générer un gain financier. Cependant des objectifs extra financiers peuvent-être présents : financer le logement social, investir dans des projets et des secteurs éthiques, participer à une démarche environnementale et sociale…
De nombreux labels dits « ISR » ont par exemple vu le jour et drainent désormais une part croissante des investissements des institutionnels. Au-delà de la critique du « green-washing » (gestionnaires adoptant une posture marketing et pas forcément en cohérence avec les objectifs affichés), les démarches éthiques et environnementales sont censées in fine réconcilier démarche éthique et performance.
Outre la pression des pouvoir publics (contrainte environnementale dans le domaine de la construction, pénalités telles que la taxe carbone…) adopter une démarche responsable et « durable » est censé sur le long-terme permettre une meilleure performance (employés plus impliqués, adhésion du public et des consommateurs, fiscalité incitative ou punitive, création de nouvelles niches de business, éviter la hausse des coûts énergétiques…).
Le rendement attendu doit prendre en compte le niveau de frais parfois fixé de manière fixe (par exemple 2%/an de frais de gestion pour du private equity) et récurrente. Dans certains supports tels que l’assurance-vie, ils sont relativement opaques. Il est alors difficile d’analyser le différentiel entre rendement brut et net. A noter que dans le cadre du crowdfunding, les investisseurs ne supportent généralement aucun frais.
Parfois les frais de transactions peuvent être relativement importants (jusqu’à 10% à la souscription d’une SCPI) et impliquent donc une durée de détention minimum pour être amortis. Des frais de transactions trop élevés peuvent par ailleurs limiter de fait la possibilité pratique de faire facilement des arbitrages (les contrats d’assurance-vie en unité de comptes prévoient d’ailleurs des profils de gestion permettant de fixer le cadre et la fréquence des réallocations possibles).
A noter que les « ETF » offrent d’investir avec des frais très réduits. Ce sont des indices synthétiques permettant d’effectuer des placements en direct sur de nombreux types d’actifs et sous-jacents cotés. Ils ont connu un fort développement.
17211 membres, aux côtés de La Banque Postale, La Mutuelle Générale, et d'autres investisseurs institutionnels, ont déjà investi 152M€ sur WeShareBonds.
Tenter de répondre à cette question réduit considérablement le champ des possibilités, quand l’on cherche où investir. En effet actuellement, les placements sans risque ont un rendement net négatif. Cette situation conjoncturelle rappelle que l’obtention d’un rendement plus élevé est a priori liée à un niveau de risque plus important.
Depuis la crise des subprimes, les banques centrales se sont lancées dans des politiques monétaires dites expansionnistes ou « quantitative easing ». Les taux d’intérêt directeurs sont fixés à zéro. Les banques centrales ont également racheté des portefeuilles obligataires et des dettes détenues par les banques. Cela a pour résultat d’augmenter la demande par rapport à l’offre de dette, et de faire baisser les taux de financement. La BCE a dans le même temps instauré un taux de dépôt négatif de -0,5%/an sur les réserves des banques. Cela pousse les banques à prêter à tout prix pour éviter cette « taxe » sur leurs dépôts, et c’est in fine pour cela que des états arrivent à emprunter à taux négatif.
La conséquence est que les placements tels que le livret A ont vu leur rémunération chuter (même si le gouvernement a tout de même conservé un niveau positif de 0,5%/an). Les assurances-vie dont le produit phare était le « contrat euro », principalement investi dans des obligations d’Etats, ont dû répercuter les taux d’emprunt négatifs dans les rendements garantis proposés. Les assureurs ont pu dans un premier temps puiser dans leurs réserves et leurs stocks d’emprunt plus anciens pour maintenir une certaine rémunération. Mais cette logique touche ses limites et les rendements garantis se rapprochent de 1%/an. Les assureurs ont dû introduire de nouvelles contraintes dans leurs contrats pour faire face à cette situation. Néanmoins l’assurance-vie conserve des avantages dans le cas de la transmission entre générations.
La véritable question est dès lors : quel niveau de risque pour quel rendement ? En effet le rendement seul ne nous éclaire pas beaucoup. Il faut tenir compte de la volatilité, de la liquidité, de la durée envisagée, et au global du risque de perte en capital.
A ce titre le financement participatif qui s’est développé rapidement ces dernières années offre plusieurs avantages :
Sur ces dernières décennies l’éventail des actifs accessibles s’est considérablement élargi.
Les solutions « online » permettent désormais d’accéder en temps réel à l’ensemble des marchés de la planète.
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*Avertissement : Les rendements proposés doivent toujours être évalués au regard des risques associés. Un investissement dans un projet de financement participatif comporte le risque de perte totale du capital investi et nécessite une immobilisation de votre épargne. Il n’est ni couvert par le système de garantie des dépôts (directive 2014/49/UE) ni par le système d’indemnisation des investisseurs (directive 97/9/CE).
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