Victoire du Portugal en France, mais victoire des français au Portugal !

Bilan sur le financement participatif portugais

A l’heure du triomphe portugais à l’Euro de football 2016, WeShareBonds s’est lancé le défi de tout savoir sur le crowdfunding portugais où résident par ailleurs de plus en plus de retraités français, venu chercher la douceur du climat et une fiscalité attrayante.

Pour ceux qui voudraient investir localement, voici le bilan sur le financement participatif portugais. Et pour nos amis français, résidents aux Portugal, un petit point fiscal pour démontrer… l’absence totale de fiscalité sur les revenus de capitaux mobiliers, comme les intérêts payés par les PME sélectionnées par WeShareBonds.


Un financement participatif embryonnaire

Selon le rapport de « current state of crowdfunding in Europe » de 2016, le Portugal se caractérise ainsi :

Les plateformes de dons sont apparues pour la première fois en 2011 : Massivemov et PPL. A ce jour, seule PPL est encore active, ayant levé environ 1.5 millions d’euros pour 500  projets… L’équivalent d’un mois de salaire de CR7.

1.5 millions d’euros levés pour 500 projets

Le financement participatif au Portugal est clairement peu développé à ce jour. Cependant, une plateforme de P2P Business Lending (crowdlending), a néanmoins commencé à opérer en 2014 sous le nom de raize.pt. Suivie d’une plateforme d’equity crowdfunding récente, seedrs.

Les bases réglementaires du métier, tant en dette qu’en capital, ont récemment été posées. Les investisseurs ayant plus de 100k€ de revenus ne sont pas limités dans leur capacité d’investissement. Les investisseurs d’un revenu inférieur ne peuvent pas investir plus de 3k€ par projet et 10k€ par an. Les entrepreneurs ne peuvent pas lever plus de 1M€ par an sauf s’ils s’adressent uniquement à des investisseurs dits « qualifiés ». Dans ce cas, le seuil est levé à 5 millions d’euros.

Les plateformes doivent être enregistrées auprès du  régulateur (banque du Portugal) et disposer d’un capital d’au moins 50k€ ou d’une assurance couvrant ce montant.

Concernant les plateformes étrangères au Portugal, ces plateformes sont plutôt absentes à l’exception de kickstarter et indigogo. Concernant les banques, ces dernières ne se sont pas à ce jour intéressées par le développement de ce secteur.

Une fiscalité très avantageuse pour les français résidents fiscaux au Portugal

Le Portugal compte 10,4 millions d’habitants et un PIB par habitant de $28k (source Wikipédia). Ces chiffres sont à comparer aux 67 millions d’habitants en France et au PIB par habitant de $41k (source Wikipédia).

Le Portugal propose un coût de la vie inférieur de 35 % par rapport à la France selon l’OCDE, un climat agréable à seulement deux heures d’avion et une fiscalité très douce grâce au statut de RNH (résident non habituel), dont l’accès a été simplifié depuis le 1er janvier 2013. A condition de séjourner au minimum 183 jours par an au Portugal (soit 6 mois et 1 jour), il permet aux étrangers qui s’installent au Portugal d’être exonérés d’impôts sur le revenu pendant dix ans.

Le statut de RNH permet d’être exonéré d’impôts sur les revenus de source étrangère (incluant dividendes, intérêts et plus-values) et de bénéficier d’une imposition forfaitaire de 20 % sur leurs revenus professionnels au Portugal.

C’est à dire que vous pouvez investir sur WeShareBonds sans fiscalité

Concrètement, les résidents fiscaux français disposants du statut de RNH au Portugal, peuvent souscrire au crédit obligataire proposé par WeShareBonds sans fiscalité y compris CSG et CRDS (source direction des impôts).

[optin-monster-shortcode id="dhwqs8skrd7di2oe"]

Et au bout de dix ans…

Au bout de dix ans, les expatriés seront considérés comme résidents portugais et seront soumis au barème de l’impôt sur le revenu local. A noter qu’il n’existe ni prélèvements sociaux ni ISF au Portugal.

Pour cette dernière population, qui représente le gros des troupes, le gain de pouvoir d’achat que représente une installation au Portugal permet de compenser la perte de revenu au moment de la retraite. Outre la clémence fiscale, la faiblesse des prix de l’immobilier est souvent l’argument décisif des candidats au départ.

En 2014, 3 680 ressortissants français ont acheté un bien immobilier dans ce pays, soit un bond de 67 % sur un an. Cela représente un montant d’investissement de 600 millions d’euros. En mars 2015, le prix moyen du mètre carré au Portugal se situait à 1 000 euros environ. Dans les quartiers les plus chics de Lisbonne, les prix peuvent dépasser 5 000 euros le mètre carré. (source : Le Monde)

Si vous êtes résident fiscal au Portugal, n’hésitez donc pas à vous inscrire sur WeShareBonds! Si vous êtes résident fiscal d’un autre pays, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

Publication originale de le 13 July 2016 mise à jour le 10 November 2021