Les SCPI font partie de la panoplie de nombreux investisseurs. Elles permettent de viser un rendement ou un gain financier tout en misant sur la thématique immobilière. Tout comme le crowdfunding immobilier, ce produit phare de la « pierre papier » permet d’accéder à un sous-jacent immobilier ; et ce pour un montant moindre que via une détention en direct.
La SCPI permet en outre de profiter d’une gestion professionnelle, d’une diversification optimisée et d’une certaine liquidité de son investissement. Les SCPI obéissent à un principe de transparence fiscale, à ce titre une fiscalité propre à chaque souscripteur s’applique. Il est possible d’intégrer des objectifs de gestion de la SCPI (rendement, plus-value…) ; et ce afin d’optimiser sa fiscalité, voire de profiter de certains dispositifs fiscaux (Pinel, Malraux par exemple).
Les SCPI, du fait de l’article 8 et de l’article 239 septies du Code général des impôts, ont une transparence fiscale. Les gestionnaires de la SCPI vont déterminer l’imposition au niveau du véhicule. Les associés seront imposés en nom personnel à raison de leur quote-part dans la société.
En fonction de la situation personnelle du souscripteur et de la nature du revenu visé, la fiscalité va ainsi varier. Ainsi, il existe trois sortes de produits issus de la SCPI :
Par ailleurs, les SCPI entrent dans le cadre de l’IFI via la prise en compte, pour chaque investisseur, de la quote-part détenue pour le calcul éventuel de l’impôt. Il existe des SCPI dites fiscales (par exemple Malraux ou Pinel) permettant de profiter indirectement du bénéfice de dispositifs fiscaux ; et ce sans avoir investi en direct dans des programmes.
La situation personnelle de chaque souscripteur (statut ou non de résident, revenu fiscal de référence du foyer, nature des revenus et du patrimoine de nature immobilière) permettra d’affiner l’approche fiscale.
Ainsi le recours à des SCPI de démembrement ou détentrices d’actifs situés à l’étranger, tout comme le recours à l’endettement ou à un contrat d’assurance-vie lors de l’acquisition des parts, tous peuvent permettre d’optimiser la fiscalité du souscripteur.
Chaque souscripteur (personne physique ou société) reçoit de la part des gestionnaires de la SCPI le montant des gains. Ils transmettent également les revenus à déclarer aux impôts.
Dans le cas d’une personne physique résident fiscal français soumise à l’impôt sur le revenu, les revenus locatifs seront considérés comme des revenus fonciers. Le barème de l'impôt progressif s'applique aux revenus fonciers et à la CSG-CRDS. Il existe cependant plusieurs options pour déclarer ses revenus fonciers en tant que personne physique.
Les revenus fonciers liés à la quote-part de SCPI imposés au régime micro-foncier le sont suivant plusieurs conditions :
Il est alors toujours possible d’opter pour le régime réel, mais opter pour le micro foncier entrainera un abattement forfaitaire de 30% sur les revenus fonciers sans autre déduction. Ce régime réel peut cependant être incompatible avec la détention par le foyer de certaines SCPI « fiscales » éligibles à des réductions d’impôts (sauf si l’on ne bénéficie plus de ces réductions).
On va ici procéder à des déductions de charges afin de calculer un revenu net foncier imposable (dépenses d’entretien et de réparation, frais administratifs et de gestion…).
Le déficit foncier généré (hors déficit lié à des intérêts d’emprunt) est imputable sur le revenu global dans la limite de 10 700 euros (il faudra cependant conserver les parts pendant les trois années suivantes). En cas de surplus, il est possible d’imputer celui-ci aux revenus fonciers des dix années suivantes.
Lorsque les actifs détenus par la SCPI sont situés hors de France des règles spécifiques d'imposition entrent en jeu. Le cas échéant, les conventions fiscales s'appliquent et permettent notamment d’éviter une double imposition. De même, les souscripteurs non-résidents sont soumis à une fiscalité spécifique en fonction de leur lieu de résidence fiscale ; mais avec souvent une imposition en France du fait que les biens sont situés dans l’hexagone.
Comme pour les revenus fonciers, des prélèvements à la source périodiques seront mis en place avant régularisation en fin d’année. Idem pour la perception d’avance d’éventuels crédit d’impôts liés à des dispositifs fiscaux (Pinel par exemple). Ces montants provisoires sont calculés sur la base des déclarations de revenus des exercices antérieurs.
Outre les revenus fonciers, les revenus financiers et surtout les plus-values de cession, constituent les autres sources de revenu des SCPI.
Le régime des plus-values immobilières s’applique suite à :
Le calcul de la plus-value est égal à la différence entre le prix d’acquisition (éventuellement augmenté de frais) et le prix de cession de l'immeuble. Des abattements progressifs pour le calcul de la plus-value s'appliquent suivant un barème en fonction de la durée de détention.
Avant, il fallait 15 ans de détention pour être exonéré d’impôt sur les cessions d’actifs immobiliers. Désormais, il faut 22 ans pour être totalement exonéré d’IR et 30 ans pour les prélèvements sociaux CSG-CRDS. Par ailleurs, l’exonération n’est pas dégressive linéairement et reste peu importante les premières années de détention.
La fiscalité applicable en France est relativement élevée. Le taux d’IR est de 19% (possiblement majoré jusqu’à 6% en cas de plus-value supérieure à 50 000 euros) et des prélèvements sociaux CSG-CRDS à 17,2%. Autant dire qu’à court terme la fiscalité peut rapidement être dissuasive pour les résidents fiscaux français.
Dans le cas de produits financiers issus de la SCPI (placement de trésorerie, dividendes de participations, plus-value de cessions mobilières…), la fiscalité des capitaux mobiliers s’impose.
Dans le cas des résidents fiscaux français désormais le PFU également appelé « flat-tax » à 30% (12,8% d’IR et 17,2% de CSG-CRDS). Il est cependant possible d’opter pour un prélèvement au barème progressif lorsque cela est plus favorable fiscalement pour le contribuable.
La détention de SCPI peut rendre redevable de l’IFI. La détention via un contrat d’assurance-vie ou une société ouvre à des modalités spécifiques de fiscalité.
Depuis le 1er janvier 2018, l’IFI a remplacé l’ISF et s’applique dès lors que le patrimoine net immobilier (quel que soit le lieu de détention) détenu dépasse le seuil de 1,3 million d’euros. Il existe quelques exceptions :
Les parts de SCPI sont sujettes à l’IFI. Dans ce cas, on prend en compte la valeur de la part au 1ᵉʳ janvier de l’année. Elle sera potentiellement ajustée à hauteur de la quote-part d’actifs immobiliers sur le total des actifs détenus par la SCPI.
Comme pour le cas d’un bien immobilier classique, il est possible de déduire de l’actif brut les emprunts qui auraient éventuellement servi à l’acquisition des parts de SCPI.
Il est possible de loger des parts de SCPI dans un contrat d’assurance-vie. Cela permet de bénéficier d’un régime d’imposition légèrement plus favorable en cas notamment de détention longue (8 ans ou plus). L’assurance-vie présente également des avantages en termes de transmission successorale.
En effet, dans ce cas, la fiscalité n’est pas transparente comme via une détention en direct. Des règles propres (amortissement, déduction de frais…) à chaque type de société vont s’appliquer, ainsi qu’une imposition spécifique ; IS par exemple. Avec également une fiscalité éventuelle applicable lors de la perception de dividendes par les associés de la société. Selon la tranche marginale d’imposition du contribuable cette option peut présenter ou non des avantages.
Il existe plusieurs types de SCPI présentant différents profils de gestion. Ces orientations des SCPI peuvent avoir un impact fiscal favorable en fonction du profil de l'épargnant :
En fonction de sa situation et de ses objectifs personnels, il sera ainsi possible d'opter pour une de ces solutions. Cela peut également permettre d'optimiser sa démarche ainsi que sa fiscalité. Attention à ne pas perdre de vue l'objectif : générer un rendement, ne pas se focaliser uniquement sur la fiscalité. Le montant des frais (acquisition, gestion...) de chaque véhicule doit être appréhendé et pris en compte pour calculer le rendement.
Le recours à l'endettement et à l'effet de levier permettra éventuellement d'améliorer le niveau de rendement des capitaux investis (étant donné le faible niveau des taux). Il sera également possible d'améliorer la fiscalité en imputant les intérêts de la dette d'acquisition sur les revenus et le cas échéant sur l'assiette d'imposition de l'IFI.
Cependant, le recours à l'endettement augmente le profil de risque d'un investissement. Il suppose par ailleurs d'avoir des revenus suffisants pour faire face au service de la dette (capital et intérêts d'emprunt) sur la période de détention.
Les opérations de promotion immobilière nécessitent des besoins croissants en fonds propres du promoteur.
Le Crowdfunding immobilier s'est récemment imposé comme la solution la plus avantageuse quant à un financement alternatif.
Télécharger notre guidePlus simple et plus rapide que de parcourir le site, assistez à notre prochain webinar de présentation de WeShareBonds.
On n'investit pas dans ce que l'on ne comprend pas. Derrière cet adage, nous nous engageons dans une démarche pédagogique afin de donner à chacun de nos clients les moyens de comprendre les placements que nous proposons, leurs avantages comme leurs risques.
Nous proposons chaque semaine de nouvelles opportunités d'investissement dans l'immobilier et les PME.
Club Deal
-
Ce projet est réservé à un cercle restreint d'investisseurs. Les fonds des actionnaires de WeShareBonds ne participent pas.
Club Deal
-
Ce projet est réservé à un cercle restreint d'investisseurs. Les fonds des actionnaires de WeShareBonds ne participent pas.
*Avertissement : Les rendements proposés doivent toujours être évalués au regard des risques associés. Un investissement dans un projet de financement participatif comporte le risque de perte totale du capital investi et nécessite une immobilisation de votre épargne. Il n’est ni couvert par le système de garantie des dépôts (directive 2014/49/UE) ni par le système d’indemnisation des investisseurs (directive 97/9/CE).
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Inscrivez-vous gratuitement pour découvrir toutes les opportunités