La croissance est de retour et les PME affichent un bon dynamisme en 2017, mais quelles sont les décisions nécessaires à prendre en période de croissance pour développer son entreprise ? Découvrez dans cet article de blog le constat effectué sur la croissance des entreprises et, les leviers à actionner pour stimuler son développement.
Selon les données de la base StatExpert compilée par l’ordre des experts-comptables, les TPE-PME affichent un bon dynamisme en 2017 :
Les créations d’entreprises se sont situées en France en 2017 à un niveau historiquement élevé avec 550 000 créations. Ceci est dû à l’effet combiné d’une meilleure image de l’entreprise et de l’entrepreneuriat et d’un retour à une croissance du PIB plus dynamique et proche des 2%.
Cependant, la valeur ajoutée des entreprises qui se créée est encore inégalement répartie : 1% de ces nouvelles entreprises a généré 29% de la valeur ajoutée. De même, 99% de cette valeur ajoutée a été générée par 50% des entreprises. Autant dire qu’une nouvelle entreprise sur deux a été exclue de la création de valeur ! (source DGE).
De fait, les trois quarts des entreprises n’emploient aucun salarié au démarrage, et même si cette situation évolue, la part des PME qui n’ont pas dépassé le seuil des 10 salariés est sur-pondérée en France. Pourtant, les entreprises françaises affichent une bonne pérennité par rapport à leurs homologues européens : leur manquerait-il quelque chose pour franchir un cap vers le statut de PME et d’ETI ?
À l’heure où le climat des affaires semble au beau fixe selon les enquêtes de l’INSEE et, que certains secteurs clés tels que celui de la construction affichent un fort dynamisme, les entrepreneurs doivent pouvoir actionner tous les leviers enfin accélérer leur développement :
Toutes ces actions impliquent souvent de faire appel à des investissements immatériels : que ce soit pour le développement (actions commerciales, transformation digitale, recrutement, augmentation du BFR à une croissance de l’activité), ou tout simplement pour l’intégration d’investissements matériels (formation, mise aux normes, brevet…). Or ces éléments immatériels sont souvent insuffisamment financés par les banques. Le passage obligé est généralement l’exigence de la mise en place d’un financement complémentaire.
Sauf à avoir une capacité d’autofinancement, ou un apport personnel disponible, le recours à une levée de fonds equity (auprès de fonds ou en crowdfunding) nécessite une réflexion sur la valorisation et la gouvernance qui n’est pas sans se poser de contraintes.
Par l’intermédiaire de la BPI, les pouvoirs publics jouent un rôle important dans l’écosystème des PME, que ce soit via les fonds de private equity, mais également via des financements directs ou en garantie (bilan 2017 : 14,4Mds de financement direct, 8,9Mds€ de prêts garantis, 80,000 entreprises). Elle permet de fournir un accompagnement et de faciliter l’accès à d’autres sources de financement, notamment bancaire, et apporte des solutions spécifiques concernant l’innovation, la digitalisation des PME ou l’export.
De par sa flexibilité, il tend à s’imposer comme une solution flexible, rapide et complémentaire pour répondre aux besoins de financement de la croissance des PME. La présence de fonds de crédit (c’est notre cas chez WeShareBonds), permet de combiner le financement foule/professionnels et de garantir la réussite de ces opérations.
Publication originale de le 22 March 2018 mise à jour le 01 December 2022