Quels sont les types de clients ?
La nature du client
Il est possible de faire un découpage des clients en fonction de leur nature propre :
Business to consumer
Les clients BtoC représentent un public de particuliers. Cela implique des spécificités et des protections dans la relation contractuelle. Par ailleurs, la gestion de la relation client (budget marketing, SAV...) sera proportionnellement importante au chiffre d’affaires et la récurrence par client limitée.
Business to business
Les clients BtoB : il s’agit d’entreprises. L’activité sera a priori réalisée auprès d’un nombre plus limité de clients dans une relation par nature plus récurrente, permettant une certaine fidélisation. Au sein de cette catégorie, l’on distingue les clients Grands Comptes, dont l’importance et le potentiel de chiffre d’affaires sont particulièrement significatifs et nécessite parfois une approche personnalisée en termes d’offre.
Les spécificités du client
Dans l’analyse du profil client, on peut également distinguer certaines spécificités :
- Client final ou intermédiaire : selon que le client achète pour sa propre utilisation ou en tant que simple intermédiaire : on pourra dans ce cas également s’intéresser à la nature et la santé des donneurs d’ordre finaux pour évaluer la pérennité de ce client.
- Centrales d’achat : certains clients choisissent de se grouper en passant par des centrales d’achat avec des conditions négociées spécifiques.
- Public/privé : un donneur d’ordre public aura a priori une solvabilité maximale (avec cependant des conditions de paiement éventuellement plus favorables). L’approche de ce type de client nécessitera parfois un processus spécifique : de passer par un appel d’offre par exemple.
- Il est également intéressant d’analyser les modalités de constitution de la base de client et l’analyse du portefeuille
Nouveaux clients/anciens clients : afin de modéliser l’évolution de l’activité, il est instructif de séparer la base client entre les nouveaux clients de la période et les anciens. Ceci permet de mesurer la fidélité.
- Le taux de départ des clients (« churn rate ») permettra de mesurer le nombre de clients disparaissant par rapport à la base installée et l’effort de commercialisation qu’il convient de réaliser pour maintenir le niveau d’activité.
- « Top 10 », « grands comptes » : l’analyse du portefeuille client permet de mesurer la répartition de l’activité et le risque associé à une trop grande concentration.
- Coût d’acquisition : il représente la dépense nécessaire (marketing) pour acquérir un nouveau client. Ce coût doit-être mis en rapport avec le panier moyen.
- « Life time value » : consiste à modéliser le chiffre d’affaires ou la marge générée en moyenne par un client sur la durée de la relation. Cette approche statistique qui prend en compte les opérations de rachat permet de mener des opérations de fidélisation et d’arbitrer les actions marketing.