Searov

Location de robots sous-marins

Frontignan, France
wesharebonds, crédit participatif, emprunt obligataire, entrepreneurs, témoignages, crowdlending, crowdfunding, financement participatif

Searov propose ses robots sous-marins aux grands groupes pétroliers de l’off-shore. Sur un marché très concurrentiel, la petite entreprise montpelliéraine réussit à se positionner avec des prix serrés. Aujourd’hui elle aborde une nouvelle étape via un joint-venture avec un grand groupe européen.

Créée en 2008 par Maxime Cerramon (PDG) et Frédéric Aguire, Searov est prestataire de services avec ses robots sous-marins, pour des travaux, des inspections ou encore des constructions légères sous-marines pour les Total, BP et autres poids lourds. « Nous achetons, modifions et adaptons des robots avec bras manipulateurs, caméra vidéo, instruments de mesure pour assister les compagnies pétrolière off-shore » explique Maxime Carramon, 34 ans, serial entrepreneur créateur en 2006 d’une première entreprise de maintenance industrielle, Cerramon Bobinage Electrique (CBE), ajoutant : « J’ai rencontré mon associé dans une précédente entreprise où nous étions salariés. En 2007 nous avons acheté un premier robot pour l’Angola, et vu les demandes – notamment au Congo- il y avait un marché potentiel, aussi nous avons créé Searov en 2008 et l’été 2009 je suis parti au Congo ouvrir une agence locale. Nous y avons aujourd’hui une dizaine de personnes sur les 25 permanents (dont 7 en France). »

Un business model « low cost »

Sur un marché que se partagent quelques leaders dominants, avec une barrière d’entrée lourde en investissements et technologies, avec des contraintes maximum de sécurité et de qualité, la petite entreprise (3,3 millions d’euros de chiffre d’affaires) réussit à s’imposer grâce à des prix particulièrement serrés. Environ 30 à 50% moins élevés que des concurrents comme Oceaneering, leader mondial de ce type de prestations. « C’est l’avantage de notre taille, nos frais de fonctionnement sont moins élevés » précise Maxime Cerramon. « Nous faisons aussi des achats opportuns (Searov détient une dizaine de robots, les prix de ceux-ci pouvant aller de 100 Keuros à 1 million d’euros) permettant de limiter les frais d’investissement. Les robots que nous achetons nous les modifions parfois et les faisons évoluer. Et nous avons l’agrément technique de Total, ce que peu de sociétés de notre taille obtiennent » souligne le jeune PDG.

Nouvelle étape de croissance

Searov est aujourd’hui présent au Congo, au Gabon, mais aussi en Birmanie depuis 2016 et aux Philippines depuis janvier 2017, avec la prise de participation dans une société locale. « Nous avons atteint le niveau qui permet à une petite société comme la nôtre de répondre aux critères des appels d’offre et d’obtenir un nombre suffisant de contrats » détaille Maxime Cerramon précisant : « Pour aller sur des chantiers plus lourds, nous devons continuer d’investir. Même si les majors se tournent de plus en plus vers nous pour des raisons de prix, nous voulons gagner d’autres marchés, par exemple l’assistance aux opérations de forage. Cela demande des robots plus performants mais c’est aussi source de revenus plus récurrents car nous intervenons alors durant toute la campagne de forage, lesquelles peuvent durer 3 à 4 ans. » Un nouveau marché que Searov a pratiqué pour une première fois avec une compagnie chinoise en Afrique.

Investir, le nerf de la guerre

Pour pouvoir convaincre les majors françaises et autres BP, Searov négocie actuellement son rapprochement avec un grand groupe européen, sous forme de joint-venture. « Cela nous donnera accès à des nouvelles machines, avec des garanties qui répondent aux critères des clients. Les majors ne peuvent pas prendre de risque sur les campagnes de forage, toute immobilisation ou retard leur coûte trop cher. Et notre futur partenaire mise, avec ce partenariat, sur une augmentation du taux maximum de l’utilisation de ses machines. Sans oublier notre (re)connaissance locale en Afrique qui est un atout » commente Maxime Cerramon.

Le plus difficile ?

« L’environnement administratif en Afrique, ce n’est pas simple mais le plus difficile c’est l’accès au financement ! » s’exclame le jeune mais déjà très expérimenté patron. « Les banques ne connaissent pas le métier, elles sont effrayées par notre taille, par la localisation géographique de nos marchés, par un leasing opéré au Congo …  Avec le crowdlending, c’est plus cher mais plus simple. S’il fallait résumer conclut Maxime Cerramon, créer l’entreprise aura été synonyme d’investissements lourds et longs. Aujourd’hui on a franchi le cap, mais il aura fallu 9 ans pour être reconnus. »

L'entreprise

Wesharebonds, financement participatif, financement participatif France, financer un projet, investissement participatif, investir dans une entreprise, crowdlending, pret investissement, credit participatif, emprunt participatif, plateforme participative, site participatif, crowdfunding, crowdfunding france Caulaincourt
  • Activité
    Location de robots sous-marins
  • Date de création
    29/09/2008
  • Nombre d'employés
    15
Voir le site

Partagez cette histoire

Prêt pour financer vous aussi le développement de votre entreprise ?

Testez gratuitement votre éligibilité. Sans engagement, il vous suffit de quelques clics pour savoir si vous rejoindrez vous aussi nos plus belles histoires.


Je teste mon éligibilité
wesharebonds, crédit participatif, emprunt obligataire, entrepreneurs, témoignages, crowdlending, crowdfunding, financement participatif