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Pour Frédéric Oliveira, être marchand de biens ou prometteur immobilier était un rêve. Il s’est donné les moyens de le réaliser, en menant sa carrière professionnelle comme on vit une aventure. Récit.
Depuis toujours, Frédéric Oliveira se rêve entrepreneur. Il commence sa vie professionnelle en tant que maçon dans sa Bretagne natale, à Lorient plus exactement, tout en séjournant fréquemment au Portugal dont sa famille est originaire. Chez lui, tout le monde est de près ou de loin lié au bâtiment ou à l’immobilier. Il s’attèle donc très vite à gravir les échelons de ce milieu, avec un but : devenir promoteur ou marchand de biens.
En 2012, conseillé par un ami, Frédéric Oliveira envoie valser sa zone de confort en quittant à la fois le salariat et la Bretagne pour se lancer dans l’entreprenariat en Guyane. Il ne connaît rien à ce territoire, ni à ce nouveau rôle, qu’il apprend sur le tas. Son idée est de monter une entreprise de maçonnerie spécialisée dans les constructions neuves. Le projet est ambitieux, avec son lot de déconvenues. Frédéric Oliveira se retrouve un temps à la tête de 30 salariés. Mais quatre ans plus tard, il met fin à l’aventure et retourne à Lorient. S’il laisse quelques plumes en Guyane, il puise dans cette expérience la confiance pour endosser enfin le costume du marchand de biens, dans une région dont il connaît cette fois-ci toutes les ficelles.
À la conquête du marché breton…
En 2016, Frédéric Oliveira se lance en solo dans son premier projet de maisons individuelles en Bretagne, financé en fonds propres. C’est un succès, sur lequel il s’appuie pour voir plus grand en 2019 avec le projet « Marie Dorval », une opération de marchand de biens, qui nécessite cette fois-ci de lever des fonds. Pour lui, le constat est sans appel. « Les portes des banques se ferment quand on achète de l’ancien » explique-t-il. « Trop de flux d’argent, trop d’imprévus pendant les travaux, elles refusent de nous financer. » Il se tourne donc, sur recommandation d’un courtier, vers le financement participatif avec WeShareBonds (voir le détail de l’opération ). « Mon dossier a été étudié en détails. On m’a vraiment donné ma chance » constate-t-il. « L’équipe est à l’écoute et très réactive. »
Son opération est boostée par l’effet collatéral de la crise sanitaire : depuis la fin du confinement du printemps 2020, les prix de vente flambent sur le territoire breton. En effet, lors de la signature du compromis de vente en 2019, les huit appartements de l’immeuble « Marie Dorval » sont estimés à 120 000 euros l’unité. Ils se sont finalement vendus entre 165 000 et 175 000 euros.
« Depuis le déconfinement de juin 2020, on négocie à la hausse » affirme Frédéric Oliveira. « Auparavant on essayait de faire baisser le prix de vente. Désormais, si on veut acquérir un bien, la lutte est féroce. Nous sommes plusieurs sur le coup et il faut augmenter le prix pour acheter ».
… et plus si affinités
Ce jeu de coudes entre marchands de biens n’est pas pour déplaire à Frédéric Oliveira, qui reconnaît apprécier l’adrénaline que lui procure le métier. Et il n’a pas fini de rêver. S’il veut continuer à faire sa place sur le marché breton, il espère aussi conquérir pas à pas le marché portugais, tout en gardant un œil sur les DOM-TOM.
Il attend qu’une opportunité se présente pour franchir le pas, comme il l’a toujours fait. Il franchira ensuite les obstacles l’un après l’autre. « Le principal, c’est de trouver le bon produit, au bon prix » assure-t-il. « Pour le reste, il y a toujours des solutions. »
Par Marion Guillou
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