Comment varient-elles selon le type d'entreprise ?
Comment varient-elles selon le type d'entreprise ?
L’actif circulant est au cœur des besoins d’exploitation de l’entreprise. Il doit donc être financé. Dans certains cas, il est possible de financer ce besoin par les ressources que constituent les passifs circulants : on dit alors que le BFR est structurellement négatif ou nul, ce qui facilite l’autofinancement du cycle d’exploitation par l’entreprise.
Certaines sociétés avec des cycles de ventes et de commercialisation assez long (par exemple les marques de prêt-à-porter fonctionnant sur un système de collections annuelles) doivent « porter » les stocks pendent plusieurs mois et par ailleurs consentir des délais de paiement aux détaillants et distributeurs.
A l’inverse, les sociétés du secteur de la grande distribution sont payées comptant par leurs clients (elles ont donc peu de créances) et ont des taux de rotation importants de leurs stocks, ceux-ci n’ayant pas vocation à rester longtemps sur les linéaires et faisant l’objet de réapprovisionnements réguliers.